04/12/2006
Reggie Washington: le kid de New York.
Reggie Washington a baigné dans la musique depuis sa plus tendre enfance. Ses parents écoutaient aussi bien du gospel, du R&B que du jazz. Sa soeur, violoniste, est professeur de musique à New York et son frère est un batteur de renommée internationale. A 44 ans, le bassiste natif de New York a croisé la route des plus grands, de Steve Coleman à Ravi Coltrane. Depuis l’été 2005, il est devenu l’un des musiciens les plus sollicités dans notre pays. Le 5 janvier prochain, il sera au Centre Culturel d’Ans, en trio avec deux protagonistes du jazz belge: Stéphane Galland, le batteur d’Aka Moon et Nicolas Kummert, le saxophoniste du groupe Quatre.
Claude LOXHAY
Vous avez connu une très longue expérience musicale aux Etats-Unis, quelles ont été, pour vous, les rencontres les plus importantes?
C’est une question difficile parce que j’ai eu des expériences musicales très variées et chacune était importante à sa façon. J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec Oliver Lake comme avec Steve Coleman qui développe un tout autre langage et possède un univers très personnel. J’ai croisé la route de beaucoup d’autres musiciens: Don Byron, Brandford Marsalis, Arthur Blythe, Roy Hargroove, Lester Bowie, Chico Hamilton avec qui j’ai joué pendant quinze ans. Chaque expérience a eu son importance et a nourri ma musique actuelle.
Comment vous est venue l’idée de venir jouer ici en Belgique?
L’amour d’une femme d’abord. Ensuite,
Comment avez-vous rencontré Erwin Vann et Stéphane Galland?
J’ai rencontré Stéphane Galland, il y a quelques années, alors que je jouais avec David Gilmore au sein du Five Elements de Steve Coleman, à Bruxelles. Quand je l’ai entendu, je me suis dit: “Who’s this guy?” Sa technique m’a vraiment impressionné. Erwin, je l’ai rencontré l’année dernière. Nous avons la même maison de management. C’est un excellent saxophoniste. J’avais entendu son album “Lets call Ed”, qu’il a enregistré avec Michel Hatzi, Jozef Dumoulin et Dré Pallemaerts. J’aimais beaucoup sa façon d’aborder le ténor. Nous avons décidé de développer un projet ensemble, avec Stéphane à la batterie. Nous jouons plusieurs de mes compositions, des thèmes d’Erwin, de Wayne Shorter ou de Marcus Miller mais aussi un répertoire moins conventionnel comme cette chanson de Serge Gainsbourg qui figure sur notre album live. C’est Stéphane qui m’a fait découvrir ce morceau et j’ai tout de suite pensé que nous pouvions l’intégrer à notre répertoire. Nous avons fait plusieurs concerts avec ce trio en octobre 2005 et nous allons refaire une tournée pour le Jazz Tour en janvier prochain. Pour certaines dates, Nicolas Kummert, un très bon jeune saxophoniste, remplace Erwin. Il s’est bien approprié notre répertoire et je l’aime beaucoup aussi.
Sur votre album “A Lot of Love, Live”, on vous entend aussi, en trio, avec Ravi Coltrane...
Oui, c’est mon autre trio. Je connais Ravi depuis très longtemps et Gene Lake est vraiment “mon” batteur. Nous avons joué ensemble à Washington et fait une tournée en Europe: nous avons notamment joué à Liège à

A écouter:
Reggie Washington, “A Lot of Love, Live: my trios”, Jammin’colors (Bang Music)
La version intégrale de l’interview paraîtra dans Le Journal du Mardi du 19 décembre et sera disponible dans le n° 27 de J@zz@round, dès la semaine suivante, à
20:02 Écrit par JAZZ AL'TRAPPE dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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